Dans la partie varoise, les chamaerops et les trachycarpus emboîtent le pas.... Un peu partout, ils déclinent les uns après les autres à cause du paysandisia.
Là encore, on assiste à la même désinvolture de la part de beaucoup de services publics.
Les seuls "soins" qui leurs sont prodigués sont une taille sévère et à répétition des feuilles vertes, ce qui les enlaidit et les affaiblit encore plus !
Même s'il existe les traitements autorisés pour un usage ciblé contre les ravageurs et respectant les chartes environnementales, leurs usages restent marginaux.
Quand vous assistez à des réunions pour la sauvegarde du patrimoine et qu'au fond de la salle vous entendez des paysagistes ou bien des membres de E.E.L.V dire " Oh les palmiers... on s'en fou ce sont des plantes ornementales.."
Où encore quand des élus aux espaces verts mélangent les genres et les variétés "La variété Washingtonia", que d'autres vous sortent des noms tels que "Sylvestris" pour désigner le phoenix des îles Canaries.....
Il ne faut pas s'étonner que ça aille mal en France !
Je ne veux pas faire d'amalgames mais beaucoup de gens influents on voulu se targuer d'avoir trouvé une solution biologique correspondant à leur idéologie si bien que pendant des années, ils ont rejeté en bloc les solutions de l'INRA dont les représentants ne sont pas mêlés à des histoires de"gros sous".
Sinon comment expliquer que quelque chose qui ne marche pas (le beauveria) aie pu bénéficier d'une telle propagande et soit même vanté dans des expositions alors qu'il n'est pas homologué !
Comment expliquer qu'il soit proposé à des villes telles que Nice, Monaco lors de colloques et utilisé alors que déjà à l'époque des particuliers possédant de nombreux phoenix l'avait expérimenté et s'étaient plaints de mauvais résultats.
Voilà ce qui aurait dû remonter lors de ces colloques mais que de nombreuses personnes impliquées dans des affaires se sont bien garder de dire et avaient tout intérêt à ce que cela soit étouffé.
Il n'y a pas eu de réelle conscience de la valeur inestimable du patrimoine et de l'état d'urgence qu'il fallait prendre dès les premiers cas recensés comme cela a été le cas aux états unis, aux îles Canaries etc....
En coupant simplement les inflorescences et en aspergeant les cœurs d'insecticides sur TOUS les phoenix à plusieurs km à la ronde, on se serait débarrassé du fléau avec un impact minime sur l'environnement.
Mais en France, on n'est pas les champions pour prendre des décision pragmatiques, c'est bien connu, entre les tonnes de paperasse de l'administration qui tarde toujours à se réveiller et le fait que chacun veut tirer la couverture à soit, ça ne peut pas avancer.
Alors bien sûr, des années plus tard, on commence à s'en remettre à un organisme neutre et indépendant, l'INRA et à s'inquiéter.
Enfin voilà..... Je ne me suis pas trop manifesté ces temps ci, voilà qui est fait.
Et j'écris mon livre en rapport avec la nature malmenée, ça me soulage