Bonjour,
Je crois que cela a déjà été évoqué sur le forum mais je ne le retrouve plus...
Lorsqu'on lit par exemple : fortunei X wagnerianus ou wagnerianus X fortunei, quelle est la différence ? Est-ce la femelle en premier et le mâle en second ou l'inverse ?
Mâles et femelles ont-ils tendance à transmettre des caractéristiques différentes qui expliqueraient dans l'exemple ci dessus que l'on n'obtienne pas le même résultat ?
Merci
question génétique hybridation
- Elhem
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Re: question génétique hybridation
Salut David,
Donc, à ta première question, c'est le nom de la "femelle" que l'on met en premier!
Pour la seconde, je ne saurais dire...
D'autres membre doivent savoir cela!
Donc, à ta première question, c'est le nom de la "femelle" que l'on met en premier!
Pour la seconde, je ne saurais dire...
D'autres membre doivent savoir cela!
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- Messages : 775
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Re: question génétique hybridation
En théorie en appliquant "stricto sensu" les lois de Mendel les individus de la premiere génération ne présente pas de différence MxF ou FxM ;dans la pratique on constate quelques fois des différences surtout chez les hybrides intergénériques.
- Benoit BINSON
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Re: question génétique hybridation
Bonsoir,
Il y a une différence, qui vient du cytoplasme, cédé par la mère et non du père. Ce cytoplasme provient de l'ovule fabriqué à partir des cellules de la mère. Il contient donc les même mitochondries et plastes (les plus connus sont les chloroplastes) que la mère, et pas du père. Et ces petits éléments possèdent un patrimoine génétique propre ayant une influence plus ou moins marquée sur le phénotype. Mais ces différences sont souvent négligeables pour un croisement entre 2 variétés (typiquement les pois de couleur), mais plus marquées entre 2 espèces (jument x âne = mulet/mule, ânesse x étalon = bardot/bardote ou bardine), et souvent très marquées entre 2 genres différents, si les 2 formes d'hybrides sont alors possibles et viables ! Il faut aussi ajouter que les différences peu perceptibles entre individus d'une même espèces peuvent être accentuée lors de l'hybridation. On peut alors avoir des individus issus d'un même lot d'hybridation relativement différents.
Benoit
Il y a une différence, qui vient du cytoplasme, cédé par la mère et non du père. Ce cytoplasme provient de l'ovule fabriqué à partir des cellules de la mère. Il contient donc les même mitochondries et plastes (les plus connus sont les chloroplastes) que la mère, et pas du père. Et ces petits éléments possèdent un patrimoine génétique propre ayant une influence plus ou moins marquée sur le phénotype. Mais ces différences sont souvent négligeables pour un croisement entre 2 variétés (typiquement les pois de couleur), mais plus marquées entre 2 espèces (jument x âne = mulet/mule, ânesse x étalon = bardot/bardote ou bardine), et souvent très marquées entre 2 genres différents, si les 2 formes d'hybrides sont alors possibles et viables ! Il faut aussi ajouter que les différences peu perceptibles entre individus d'une même espèces peuvent être accentuée lors de l'hybridation. On peut alors avoir des individus issus d'un même lot d'hybridation relativement différents.
Benoit