LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Je suis récemment allé chez des personnes non loin de chez moi qui ont une dizaine d'oliviers dans leur jardin. Les premiers, taillés en plateau (par le propriétaire) présentaient quelques olives, ce que je fais remarquer; le propriétaire me dit alors qu'il en a d'autres conduits en cépé qui en sont couvert et pas seulement cette année. Il les ramasse tout les ans (plusieurs kg) et les prépare dans la saumure. Les -16°C de 2012 n'ont pas affecté ces arbres.
Est-ce que vers chez vous aussi vous avez ou vous avez vu ce type de récolte?
Nos coteaux Sud Corréziens argilo-calcaires sont en pleine mutation agricole : les noyeraies sont irriguées sinon peu de fruits, les vignes ont souffert cet été, les vergers de pêcher sont peu nombreux faute de coopérative, seul les truffières sont en forte augmentation mais les rendements sont aléatoires.
Dans notre région, il n'y a pas la mouche de l'olivier, peut-être une solution pour la décennie à venir?

L'olivier pousse très bien et fructifie sans problème bien au delà de sa zone de culture actuelle. D'ailleurs au XIX° il était encore très présent notamment sur les bords de la Garonne et on trouve encore d'anciens moulins à huile au fin-fond du Gers.
Le producteur d'olives provençal, véritable passionné, qui m'a donné mon olivier m'avait expliqué que le déclin de son exploitation dans le sud-ouest était dû à la pluviosité printanière qui pouvait compromettre la pollinisation certaines années, rendant la production trop irrégulière pour être vraiment rentable. L'essor de la mécanisation aurait aussi joué un rôle en permettant de labourer plus facilement les terres lourdes auparavant difficiles à travailler, pour produire des céréales bien plus avantageuses que les olives.
Mais à l'échelle du particulier amateur, je pense que nous sommes encore nombreux à produire nos propres olives

Pierre31 a écrit :L'olivier pousse très bien et fructifie sans problème bien au delà de sa zone de culture actuelle. D'ailleurs au XIX° il était encore très présent notamment sur les bords de la Garonne et on trouve encore d'anciens moulins à huile au fin-fond du Gers.
Le producteur d'olives provençal, véritable passionné, qui m'a donné mon olivier m'avait expliqué que le déclin de son exploitation dans le sud-ouest était dû à la pluviosité printanière qui pouvait compromettre la pollinisation certaines années, rendant la production trop irrégulière pour être vraiment rentable. L'essor de la mécanisation aurait aussi joué un rôle en permettant de labourer plus facilement les terres lourdes auparavant difficiles à travailler, pour produire des céréales bien plus avantageuses que les olives.
Mais à l'échelle du particulier amateur, je pense que nous sommes encore nombreux à produire nos propres olives

Merci beaucoup Pierre pour ces informations et cette petite leçon d'histoire très instructive.

Mon plus grand olivier portent des fruits déjà complètement mûrs et qui commencent à tomber! (c'est tôt, non?)

Hélas je ne sais pas préparer les olives, mon seul essai fut un fiasco!

J'ai commencé à récolter les olives. Voici une partie de la récolte.
Je ne connais pas la variété. C'est un olivier déjà assez gros qui avait été déraciné par une tempête il y a longtemps et dont j'avais replanté la souche à un autre endroit.
J'ai un autre olivier, de variété arbequine, de mûrissement plus tardif. Il y en a pas mal cette année.