Dattiers à fruits comestibles cultivés sur la Côte d'Azur
Posté : 28 nov. 2007 09:40
Je viens de trouver un texte formidable qui ressence des dattiers murrissant des fruits comestibles en France au 19ème
Qu'en est-il depuis, les recherches pour multiplier une variété adaptatée au climat méditérrannéen ont elles été abandonnées? à quand une AOC Dattes de provence ?
Extrait de "Dattiers à fruits comestibles cultivés sur la Côte d'Azur"
Auteur : Auguste Chevalier
Article paru dans la Revue de Botanique Appliquée et d'Agriculture Coloniale, 1924
Auguste Chevalier, 1873-1956, était Professeur au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris
Les palmiers de l'espèce dactylifera ne donnent à la Côte d'Azur des dattes qu'exceptionnellement et encore, suivant Chabaud (Les palmiers de la Côte d'Azur, 1913, p.147), elles ne mûrissent que les années où la chaleur est extrême pendant l'été et où l'hiver est tempéré. En outre, ainsi que je l'ai constaté à plusieurs reprises à Menton, le mésocarpe est très réduit autour du noyau et le fruit n'est pas mangeable. Ces palmiers sont en quelque sorte des sauvageons analogues à ceux qui s'ensemencent d'eux-mêmes dans certaines oasis abandonnées ou dans quelques villages du Nord du Soudan. On a signalé de rares individus de cette espèce, à Cannes et à Beaulieu, donnant des dattes que l'on pouvait manger, mais sans saveur. Toutefois MM. Coutagne et Couderc nous ont signalé qu'ils avaient vu à Ollioules, près de Toulon, un dattier ordinaire produisant de très bonnes dattes jaunes sans noyau, d'un goût exquis, bien sucrées et de dimensions normales ; elles mûrissent en août. Ce palmier est encore vivant, mais il est très âgé et il a cessé de produire des djebars.
Les dattiers donnant des fruits comestibles mais peu charnus seraient sans doute améliorables et l'on pourrait par semis et sélection « arriver à créer des races de valeur, adaptées au climat méditerranéen », tel qu'il en existe en quelques points de l'Afrique du Nord où la chaleur estivale n'est pas plus grande qu'à Nice et où l'hiver est même plus dur (Robertson-Proschowsky - Fruitiers exotiques sur la Côte d'Azur, Petite revue Agric. et Hort. Antibes. 1912-1913, et tiré à part, page 12).
Le lien (il y 4 pages à voir)
http://www.coplfr.org/articles17a20/article20pag1.html
Qu'en est-il depuis, les recherches pour multiplier une variété adaptatée au climat méditérrannéen ont elles été abandonnées? à quand une AOC Dattes de provence ?
Extrait de "Dattiers à fruits comestibles cultivés sur la Côte d'Azur"
Auteur : Auguste Chevalier
Article paru dans la Revue de Botanique Appliquée et d'Agriculture Coloniale, 1924
Auguste Chevalier, 1873-1956, était Professeur au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris
Les palmiers de l'espèce dactylifera ne donnent à la Côte d'Azur des dattes qu'exceptionnellement et encore, suivant Chabaud (Les palmiers de la Côte d'Azur, 1913, p.147), elles ne mûrissent que les années où la chaleur est extrême pendant l'été et où l'hiver est tempéré. En outre, ainsi que je l'ai constaté à plusieurs reprises à Menton, le mésocarpe est très réduit autour du noyau et le fruit n'est pas mangeable. Ces palmiers sont en quelque sorte des sauvageons analogues à ceux qui s'ensemencent d'eux-mêmes dans certaines oasis abandonnées ou dans quelques villages du Nord du Soudan. On a signalé de rares individus de cette espèce, à Cannes et à Beaulieu, donnant des dattes que l'on pouvait manger, mais sans saveur. Toutefois MM. Coutagne et Couderc nous ont signalé qu'ils avaient vu à Ollioules, près de Toulon, un dattier ordinaire produisant de très bonnes dattes jaunes sans noyau, d'un goût exquis, bien sucrées et de dimensions normales ; elles mûrissent en août. Ce palmier est encore vivant, mais il est très âgé et il a cessé de produire des djebars.
Les dattiers donnant des fruits comestibles mais peu charnus seraient sans doute améliorables et l'on pourrait par semis et sélection « arriver à créer des races de valeur, adaptées au climat méditerranéen », tel qu'il en existe en quelques points de l'Afrique du Nord où la chaleur estivale n'est pas plus grande qu'à Nice et où l'hiver est même plus dur (Robertson-Proschowsky - Fruitiers exotiques sur la Côte d'Azur, Petite revue Agric. et Hort. Antibes. 1912-1913, et tiré à part, page 12).
Le lien (il y 4 pages à voir)
http://www.coplfr.org/articles17a20/article20pag1.html