Réflexions sur la rusticité des palmiers

Comment leurs faire passer au mieux la mauvaise saison ?
Vos palmiers à  la sortie de l'hiver.
Quels sont vos bilans après vos hivers les plus difficiles?
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leotropdalbv
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par leotropdalbv »

zifool globosa n'est pas ou peu présent dans la région d'Amiens et a l'ouest vers la manche!!!
dans cette zone uniquement colvilei!!!!
je viens de voir que globosa est persistant lui aussi j'ai oublié
de le mettre dans ma longue Tirade
je tenterai globosa de rusticité équivalente
et je te dirais vu que colvilei tiens sans soucis j'en ai un depuis 99 au jardin provenant de Tr....fff chut :lol:
et il fait 4 m de haut je ne l'es jamais taillé!!!
peut être pourrait ton croisé les variété sauvageonnes présente jusque dans l'est nord est de la france!!!
donc très rustique!!!

car l'influence océanique diminue grandement au dela de 100km des côtes
ici 65Km déja quand même pour moi a Amiens
mais j'ai l'avantage d'avoir des été plus chaud que sur la cote picarde mais des hiver plus froid aussi jai eu -13 de pic cet hiver
il voient rarement non eu que -10 au touquet paris plage sur la côte picarde et avec -2 a + 2 en journée moi javais -4 a -1
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Zifool
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par Zifool »

merci de le l'info je ne connaissais pas le Buddleja colvilei je vais essayer d'en trouver 1 pour tester dans mon jardin, moi le cocotier je le vois juste inaccessible :lol:
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leotropdalbv
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par leotropdalbv »

ah beh Zifool C'est Clair l'essai nous enseigne l'année dernière j'ai perdu tout ce que j'ai planté
en 2011 mais j'ai vu figure toi vu 2 nerium oleander (lauriers roses) âgés de + de 5 ans 2m de haut qui on tenu en périphérie orientale de ma ville
donc je me suis dit si lui il les a tenu pourquoi pas moi et j'ai commandé des pieds
de nerium les plus rustique comme villa romaine ou italia et soleil levant!!! qui sais

mais il semble d'après des propriétaires que la semi adaptation préalable donne de meilleurs résultats c'est a dire
en pot enterrés dehors jusqu'au vagues de gels forts supérieur a -5 ou -7 les premières années (3 a 5) et ensuite pleine terre
c'est ce que je vais essayé!!!! et je tiendrais tout le monde au courant ici !!!!
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malaga
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par malaga »

Bonne idée! :wink:
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Zifool
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par Zifool »

leotropdalbv a écrit :

mais il semble d'après des propriétaires que la semi adaptation préalable donne de meilleurs résultats c'est a dire
en pot enterrés dehors jusqu'au vagues de gels forts supérieur a -5 ou -7 les premières années (3 a 5) et ensuite pleine terre
c'est ce que je vais essayé!!!! et je tiendrais tout le monde au courant ici !!!!
c'est bien l'idée de l'adaptation que j'ai, je ne sais pas si c'est cité sur le fofo mais mes plantules vont prendre de plus en plus froid tous les hivers avant d'arriver en pleine terre mais en surveillant bien car le froid en pot = x 2 :wink:
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leotropdalbv
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par leotropdalbv »

ah beh ça c'est clair Zifool la tout mon petit monde est encore dehors ( sauf les nérium oleander qui on été repiqué fin sept donc il s'enracine a l'intérieur bien au chaud)
mais pour le reste qui est dehors depuis le 15 mai je veille au thermo tant qu'il ne sont pas de nouveau dedans
mais c'est bien si tu me confirme l'endurcissement dans cette méthode je vais continuer dans se sens!!!!!
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Zifool
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par Zifool »

je ne te confirme pas cette méthode mais c'est l’idée que j'en avais, un peu comme l'homme s'endurcit d'année en année exposé au froid, je me rapelle quand j'étais gosse et que les parisiens passait avec leur 4X4 pour aller a Métabief je pellais la neige en tee shirt et ils avaient toujours de ces têtes :lol: .... "dja qtu les rperes a 100 lieux leu Etraindzi" :mrgreen:
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leotropdalbv
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par leotropdalbv »

Zifool ça doit pas changer le seuil de rusticité certes, notre vie est trop courte;
( il faudrait des générations et des générations. homo sapiens sapiens n'est pas devenu blanc, en Europe, fraichement débarquer d'Afrique. :lol: cela à prit des milliers d'années. )

mais la robustesse des plans, qui passant leur vie, a l'extérieur 6 a 7 mois
la première année, et d'avantage à partir de la 2eme est la 3eme, en témoigne.

par rapport a une plantule, qui aura passé 3 ans a l'intérieur derrière une baie vitré bien au chaud!!!

ignorer ce facteur ça serait comme supposer qu'un noir américain actuel descendant d'une lignée d'un esclave arrivé d'Afrique il
y a 200 ans porterai toujours exactement les mêmes caractéristiques génétiques q' un africain actuel du golfe de guinée
même si il conservent beaucoup avec son lointain parent
il y a eu en 200 ans de présence au usa et de mutations infimes d'adaptations nécessaire à un milieu totalement différent

autre encore, pourquoi l'arrivée des conquistadors espagnols, chez les indiens, la décimé en majeure partie leur population hormis les massacres;

des maladies, auxquelles ils n'étaient aucunement familiers!!!
ceux qui on survécu on développés des anticorps.
c'est la que j'aime dame nature!!!!!

regardes, même quand tu va au sous les cocotiers Zifool!!, en tout cas je te le souhaites :lol:
ou même sur une plage l'été, ou au ski sur les sommets etc...
pourquoi ta peau change de couleur?
c'est en adaptation a son nouveau milieu!!!
tu vois seulement sur quelques semaines, ta mélanine s'emballe!!! alors sur 2 siècle 5 ou 1millenaire:lol: !!!!!!!
c'est de la, que je pense issu "" tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort""
en gros celui qui ne périt pas s'adapte progressivement ""génétiquement très lentement"" à son nouveau milieu

d' ou les cultivars de Phoenix Dactylifera plus de 300 ceux du cocotier environ 34 principaux
et je ne parle pas des plantes ou l'homme mais son grain plus encore qu'a son heure
comme les lauriers roses!!!! leur rusticité va du jour ( -2) a la nuit (-15) :lol:

pour ça zifool j'aimerai l' immortalité pour pouvoir constater l'évolution génétique en rusticité
de ce que j'ai exposé a un certain milieux
sur 500 ans avec des dattiers par exemple qui peuvent vivre parait
t'il jusqu'à 2 siècle bien sur en serre de 30 mètres pour qu'il fructifie mais en exposant à de basse températures progressivement
ponctuellement chaque année de descendant en fructification et en descendant ils muteraient forcément!!!!

mais je ne suis q' un homme limité a quoi en moyenne a peine 8 décennies de passage sur cette terre je dois donc vivre en toute humilité
face a dame nature!!!
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malaga
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par malaga »

J'ai encore trouvé d'autres critères déterminant la rusticité
-la masse foliaire: un palmier qui n'arrive pas à la reconstituer à 100% avant l'hiver risque de tomber dans une phase de déclin et de mourir!

-la teneur en humidité du sol pendant les périodes de gel intense (plus importante pour l'auteur que l'intensité du gel-je me suis plantée!-) il fait une comparaison avec le système racinaire des plantes alpines qui s'échappe au-delà de la zone touchée par le froid et l'humidité!
Il est même suggéré d'utiliser un plastique au pied des stipes pour maintenir les racines au sec à condition de l'ôter à chaque fois que possible pour garder le sol aéré!(à ne pas faire pour le rhapidophyllum)

- il y a aussi le ratio carbone/eau dans la sève qui entrerait en compte?
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Ber
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par Ber »

Juste une petite remarque Léo, attention de ne pas faire de lamarckisme, les caractères acquis ne se transmettent pas ! (le cou de la girafe ne s'est pas allongé pour atteindre le sommet des acacias !). Seules la reproduction sexuée et la mutation permettent l'évolution d'une espèce en fonction d'un environnement donné.
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zozzo69

Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par zozzo69 »

Ber a écrit :Juste une petite remarque Léo, attention de ne pas faire de lamarckisme, les caractères acquis ne se transmettent pas ! (le cou de la girafe ne s'est pas allongé pour atteindre le sommet des acacias !). Seules la reproduction sexuée et la mutation permettent l'évolution d'une espèce en fonction d'un environnement donné.
+1, je n'ai pas osé entrer dans la discussion jusque là, mais je suis de ton avis Ber.
J'irai même plus loin en affirmant qu'un palmier élevé dans des conditions plus favorables, aura une meilleure santé et par conséquence plus de chances de résister à un hiver rude. Je ne crois pas du tout à la théorie qui dit qu'élever un palmier à la dure va faire de lui un palmier plus rustique. Par contre, c'est un moyen de sélectionner les souches les plus résistantes (seules les plus rustiques survivent).
Michel Greco
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par Michel Greco »

D'accord avec vous deux sur les mécanismes d'évolution des espèces, phénomène de sélection naturelle au fil des générations par les contraintes du milieu sur des individus dont des gènes mutent aléatoirement, sans rapport de cause à effet avec les contraintes subies, ces mutations étant défavorables, neutres ou bénéfiques pour les générations suivantes qui porteront le gène muté.
Il reste vrai qu'un palmier qui a poussé à l'ombre et qu'on met brutalement au soleil peut griller car il y existe aussi des adaptations physiques rapides et temporaires au milieu, mais ça n'a rien à voir avec la génétique.
(Quand on bronze, on s'adapte aussi temporairement au milieu)
Je ne sais pas si le froid sur des tissus peut induire ce type de modification rapide et temporaire et dans ce cas si c'est bénéfique.
Effectivement je pense qu'un palmier qui a eu des conditions favorables de pousse aura des tissus plus solides, des réserves énergétiques plus importantes, une sève plus riche et moins gélive, et sera mieux armé pour affronter les agressions hivernales.
Montagnard
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par Montagnard »

Michel Greco a écrit :D'accord avec vous deux sur les mécanismes d'évolution des espèces, phénomène de sélection naturelle au fil des générations par les contraintes du milieu sur des individus dont des gènes mutent aléatoirement, sans rapport de cause à effet avec les contraintes subies, ces mutations étant défavorables, neutres ou bénéfiques pour les générations suivantes qui porteront le gène muté.
Il reste vrai qu'un palmier qui a poussé à l'ombre et qu'on met brutalement au soleil peut griller car il y existe aussi des adaptations physiques rapides et temporaires au milieu, mais ça n'a rien à voir avec la génétique.
(Quand on bronze, on s'adapte aussi temporairement au milieu)
Je ne sais pas si le froid sur des tissus peut induire ce type de modification rapide et temporaire et dans ce cas si c'est bénéfique.
Effectivement je pense qu'un palmier qui a eu des conditions favorables de pousse aura des tissus plus solides, des réserves énergétiques plus importantes, une sève plus riche et moins gélive, et sera mieux armé pour affronter les agressions hivernales.
Le but pour nous est de réussir à acclimater le palmier, c'est à dire d'avoir une plante qui va donner le maximum de son potentiel de résistance au froid. C'est un peu comme un humain, grâce à l'entrainement, on peut améliorer grandement notre potentiel physique, néanmois, on ne pourra pas aller au-delà du seuil que la génétique nous a donné. La question est de savoir comment obtenir celà sur une plante? Mais il est probable que c'est en stimulant ces facteurs de résistance dès la naissance de la plante qu'on risque d'avoir les meilleures résultats...ou pas?
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Vivi
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par Vivi »

.
Modifié en dernier par Vivi le 26 mai 2013 14:43, modifié 1 fois.
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers

Message par leotropdalbv »

ou la ou la beaucoup de choses ici j'ai éveillé!!!

Ber tout a fait d'accord,
un homme blanc, avec une femme noir, ne donnerons pas un blanc, ou un noir mais un métisse
je suis bien placé pour le savoir et très mal pour le contredire!!!! :lol:

seul un homo sapiens sapiens, (à l'origine noir d'Afrique) ayant évolué blanc, avec un autre de même donnerons un blanc.
on ne peut agir, sur les gênes en une génération, ça serait trop beau.
l'homo sapiens sapiens, n'est pas devenu blanc, si tôt débarqué d'Afrique
encore moins a donné des enfant blancs ça a pris on le sais des millier d'années!!!!!!

par contre, pour le palmier, dans de bonne conditions,
par rapport, au moins favorables je ne vais acquiescer qu'a moitié!!!!

je m'explique,

je conviens q' un palmier ayant déjà souffert, qu'on achète dans une jardinerie lambda, au printemps, et qu'on plante
a cette même période, aura beaucoup moins de chance de repartir et d'affronter l'hiver,
que celui qui à été élevé, bourré au engrais en serre, enfin tout ce qu'il peut rêver de mieux
jusqu'à l'achat
et planté a la même période.

seulement je doute; et la je viens ici à ce que Michel Greco disait,
""il y existe aussi des adaptations physiques rapides et temporaires au milieu""

il me paraît, très imprudent de nier ce facteur dans ses plantations.

sa serait décréter, qu'un Phoenix Dactylifera élever dans une serre hollandaise 27 °, en permanence,
sans période de ralentissement de végétation, dopé au engrais élevé depuis la graine pendant 10 ans;

un autre ayant grandi, en région méditerranéenne, disons en zone 9b, élevé en semi extérieur en pot
ses 3 premières années, puis en pleine terre les 7 suivantes jusqu'à l'arrachage;

et un dernier; en semi extérieur en pot,dans le nord de la France, de mai a novembre la première année
,ensuite de plus en plus long, fonction du gel, tout ceci pendant toujours 10 ans;

les 3 étant issues de la même grappe de dattes, et plantés à Angers par exemple,
puissent t'avoir les même réactions a leur premier Hiver. !!!!

c'est en cela, que donné la rusticité de tel ou tel plante, doit englober, un nombre conséquent de paramètres,
c'est pour ça, que des Washingtonia prendront -23 au Nouveau Mexique, et repartiront mais ne prendront que -10,
ailleurs en France par exemple et décèderons.

enfin malaga ton idée de protection du pied de l'humidité me parait intéressante à essayer
mais comme la dit vivi a varier en fonction des espèces et de leur besoins
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