Je vois bien ton questionnement ironique LeFaysan25... Effectivement, le bio ne peut pas tout, ce n'est pas la panacée . Mais je n'ai jamais prôné pour une dictature du naturel, je suis moi même en mauvaise santé et je suis bien contant d'être soigné de manière conventionnel. je dis simplement que lorsque j'ai le choix, alors je préfère le naturel : que ce soit pour me soigner, comme pour me nourrir.LeFaysan25 a écrit :Y a-t-il un remède "bio"au paysandia ?
Pourra-t-on sauver les milliers de palmiers infectés au purin d'ortie?J'en doute effectivement.....
Je dis ça car je trouve que c'est une vraie catastrophe,et que comme pour l'orme commun dans les années 70,les palmiers risquent fort de disparaître du paysage de nos régions favorisées climatiquement,et je pense qu'il est très urgent de trouver une solution simple et efficace ,bio ou chimique,et que ce débat bio-antibio (qui devient d'ailleurs très lourd!!!!) n'apportera aucune solution à ce problème qui menace directement le bien-être des fous de palmiers.....
Et puis pardon LeFaysan25, mais une fois de plus c'est prendre le problème à l'envers : les Ayatollahs écolos ont bien des raisons à présent de nous reprocher d'avoir implanté des essences non endémiques sur notre sol! Ici, c'est pas le bio qu'il faut incriminer... C'est nous qui avons joué à l'apprenti sorcier en important malencontreusement le papillon et le charançon ; c'est une fois de plus nous qui avons comme souvent sous-estimé ce dont la nature était capable, et encore nous qui avons perdu par excès d'orgueil et de vanité. A ce jeu là, la nature est toujours la grande gagnante. Nous nous sommes donné des bâtons pour nous faire battre. Si nous n'avions pas stupidement importé des palmiers arrachés de façons anarchique dans la nature pour flatter les égos et satisfaire l'orgueil de certains propriétaires fortunés, si nous avions davantage diversifié nos plantations, si nous avions pris d'infinies précautions à l'importation des végétaux exotiques ( contrôle sanitaire obligatoire et surveillance par quarantaine, ) si nous avions obligé de suite que les communes et les particuliers traitent leur plante quand il en était encore temps ou les obliger à l'arrachage ; alors probablement qu'aujourd'hui nous n'aurions plus à débattre de ce sujet? La nature est bien faite au contraire, et lorsque nous la maltraitons, alors elle a des armes redoutables pour se défendre. Pour elle les Phoenix de la Croisette c'est pas son soucie, mais son problème ; et son problème, elle le résout avec ses propres armes, qui plus est, apporté sur un plateau d'argent par celui là même qui en est la source : c'est à dire nous.
De plus, pardon encore de te contredire, mais la plupart des gens se fichent pas mal de notre bien être et de notre passion comme tu dis. ce qui les intéressent davantage, c'est d'être en bonne santé et de le rester. Ils ne verraient pas d'un bon œil des déversements massifs de produits dangereux juste pour satisfaire nos désirs. Bien sûr que je trouve dommage ce qui arrive à nos palmiers, bien entendu que je suis contre ceux qui prônent pour planter uniquement dans le jardin des espèces endémiques : quel tristesse ! Nos jardins seraient bien orphelin de toutes ces plantes si belles et si décoratives. Le jardin c'est l'image même de l'irrationnel, c'est la reconstitution imaginaire du paradis sur terre, c'est donc par essence tout le contraire d'une logique rationnelle et pragmatique ; mais pour autant, je me range du côté de ceux qui recherchent une solution, un compromis qui éviterait des dégâts collatéraux insoupçonnés voir irréparables sur notre santé et notre environnement.
Il y a toujours des "bravent" gens qui vivent grassement de ces produits pour nous dirent qu'ils sont sans danger, et après coups, si d'aventure un lien direct entre leur molécules et les dégâts occasionnés sur la santé publique était avéré, d'avoir l'aplomb de nous dire qu'à l'époque ils étaient de bonne foi et qu'ils ne pouvez pas savoir car d'après leurs études les spécialistes ( leurs spécialistes payé par leur soin ) leur avaient certifié qu'il n'y avait aucun danger? Pour le moment, des traitements existent, à la fois bio et chimique, ils sont ce qu'ils sont :difficiles et contraignant et lourd financièrement à mettre en place , mais c'est à ce prix que nous sauverons nos palmiers, Pour les autres traitements plus efficaces, il faudrait alors prendre des précautions de bon sens afin de ne pas toucher nos insectes auxiliaire comme : ne pas traiter en présence d'abeilles ou couper toutes les inflorescences avant traitement et bien évidemment respecter les doses.
Je sais par expérience que la plupart des particuliers qui usent de ces produits s'assoient sur les recommendations d'usage, et ont des comportements totalement irresponsables ( d'où la plupart des interdictions de ces produits pour le grand public.) Là aussi, il aurait été bien vu que les pouvoirs publics les obligent à respecter le protocole de lutte, et en fasse la vérification dés le départ ; ce qui n'à pas été le cas. A présent que le vers et dans la pomme, il faut prendre des décisions responsables pour le respect de chacun et espérer que bientôt nos trouvions un compromis efficace et acceptable pour tous. car on peut toujours se gausser du rôle purement décoratif du palmier chez nous, il en va tout autrement de ceux qui en vivent.
Serge